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06/01/2016

Tiré de la dernière chronique de Gaston

Dans sa dernière chronique datée du 31 décembre 2015 Gaston se livre à une méditation sur son rôle et le notre. Nous tenons à la partager avec vous.

Une intense émotion m'a saisit en lisant l'émail suivant tout au début du mois:"WELCOME BHROTO!" Une suissesse au grand cœur, sans autre commentaire,  a cru de son devoir, de souhaiter la bienvenue de ce jeune aveugle, sourd, muet et IMC non seulement à ICOD, mais dans son cœur et sa vie! Voila le plus beau symbole des relations que je souhaite entre ce que je vis et ce que vous recevez de moi. Je ne vous écris pas pour vous dire ce que je fabrique (le monde peut tourner sans moi!), ni pour informer ma famille (une fois par an suffirait amplement) pas plus que pour vous renseigner sur l'Inde ou me plaindre des crises géopolitiques (de nombreux médias s'en occupent mieux que moi), enfin pour vous raconter ce qu'une bande de pensionnaires réalise jour après jour durant déjà 15 ans (ce serait si fastidieux!), ni enfin pour ramasser plus d'argent (une dizaine peut-être  d'ONG d'Europe utilisent ces papiers pour informer  les  donateurs de bien d'autres projets que les nôtres)

Non, je n'écris pas pour cela. Mon ambition est plus grande. Ce que je souhaite, c'est simplement établir un lien de cœur et d'âme avec chacun et chacune d'entre vous, la plupart probablement que je ne connais d'ailleurs pas ou plus, pour que vous fassiez un peu vôtre mon amour pour une autre civilisation, mon respect infini pour d'autres religions, ma passion pour redonner vie et espoir à des déshérités, ma tendresse pour ceux et celles qui souffrent physiquement, psychiquement, moralement et qui n'ont personne, mon émerveillement toujours renouvelé devant la beauté de toutes les créatures de l'univers, enfin, et c'est pour moi le plus important que malheureusement je ne peux pas partager avec tout le monde, la joie profonde que je ressens lorsque je puis découvrir en toute vérité la figure de Jésus, ma Vie, en tous ces gens simples et plein de foi eux-mêmes. Ce que je recherche est la Compassion du Dieu Unique de toute Miséricorde qui nous a tellement aimé qu'il a envoyé vers nous - vers moi aujourd'hui ainsi que vers vous - celui que Noël célèbre comme l'Enfant Divin et qui n'est autre que la face humaine du Père des Cieux. Le but de ma vie, en fait, est simplement de reproduire à mon tour la Face plein de compassion, d'amour et de compréhension de mon frère aîné Jésus-Christ, pour que ceux et celles qui sont avec moi comprennent que rien de ce que je fais ne vient de moi (sinon mes propres bêtises!), mais que tout le bien fait vient en droite ligne, d'Abba, ce nom araméen de "papa" que Jésus donnait à Dieu et que j'ai fais mien depuis bien longtemps. ET VOILA COMMENT J'ESPERE QUE QUELQUES UNS/UNES PARMI VOUS DÉCOUVRIRONS AVEC MOI "QUELQU'UN  PARMI NOUS" QUE NOUS NE PENSONS PAS CONNAITRE MAIS QUI EST VRAIMENT LÀ. Ceux et celles qui sont chrétiens par conviction le découvriront vite. Ceux qui le sont moins le sentiront souvent. Ceux qui sont anticléricaux pourront quand-même se dire: la religion comprise comme l'Evangile des béatitudes en action, cela peut quand même servir, les athées se rediront ce qu'ils me disent souvent: "Tu as de la chance d'être sûr de tant de choses, mais pour moi, ce que tu écris, c'est ce que j'essaye de vivre a mon niveau". Parfait.  Enfin, les hindous, musulmans ou autres parmi vous se sentiront soulagés de savoir que des chrétiens, qu'ils n'admirent pas toujours loin de là, peuvent rejoindre leurs propres Écritures Sacrées dans la Miséricorde du Coran, la Compassion du Bouddha, la tolérance et bonté de la Gita vécues par un Ramakrishna ou un Gandhi, ou toute autre qualité d'un ou d'une de leurs grands saints!  Restera hélas ce que je ne peux éviter :"Ce que Dayanand écrit, c'est parfois fort beau, mais est-ce qu'il le vit réellement?" Question plus que pertinente puisque je dois avouer d'emblée que, ayant promis lors de mon mariage avec Dieu il y a déjà 60 ans, d'être un Véritable Disciple de Jésus-Christ jusqu'à ma mort, a  je continue à peiner chaque jour pour rester fidèlement un simple disciple vacillant sur les traces de Christ et incapable de l'imiter comme promis, et encore moins de me Conformer à Lui! "Malheureux  homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?" Ce soupir de St Paul est le mien et croyez le bien, je regrette de n'être pas un meilleur exemple pour tous, mais "je ne suis que ce que je suis, et la grâce de Dieu, j'en reste persuadé, n'a pas été vaine avec moi" Et avec chacun et chacune d'entre vous mêmement!