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08/01/2012

DEUX DRAMES

Dans le même temps un drame immense défrayait Kolkata : la mort de 96 malades dans l’incendie d’un ‘super hôpital ultramoderne de six étages au centre de la métropole, avec beaucoup d’autres gravement blessés. Une fois de plus est ressorti le mépris absolu des normes de sécurité et la corruption des officiels chargés de délivrer les certificats de ‘Tout est en ordre’ alors

que rien ne l’était . Une chance inouïe pour la population avoisinante (des millions de gens au cœur de la mégapole!) que le sous-sol où était stocké tout le matériel nucléaire n’ait pas été touchée.

Inévitablement – heureusement – une série infinie de négligence et de corruptions concernant les règles de sécurité et le statut administratif de l’hôpital fut découverte. Le scandale fut énorme. L’opinion publique indignée. Six des sept directeurs furent arrêtés ainsi que d’autres responsables. L’irresponsabilité rejaillit sur la police, les pompiers et les départements qui avaient donnés et renouvelés les permis…Les enquêtes et punitions continuent.

 

Trois jours plus tard, dans une petite ville à 50 km d’ici, 176 morts ayant consommés de l’alcool frelaté. Mais là, la bagarre est politique, car les communistes tout comme le parti au pouvoir (et la police qui touchait ses dividendes pour fermer les yeux) sont touchés. Toutes les veuves (des pauvres) reçoivent le même compensation que les familles (riches) des victimes de la tragédie de l’hôpital : 200.000 roupies (plus de 3000 €) Pour une fois, il y a égalité dans le malheur…Mais que de drames humains en perspective ! Et nos amis Dalits (intouchables) qui se saoulent plus qu’à leur tour de commenter : « Et bien au moins si on meurt, nos femmes toucheront plus d’argent qu’on ne pourrait jamais en gagner !».

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