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08/01/2012

ICOD

Et finalement, tous les fondateurs et responsables de ces organisation convinrent ensemble qu’il fallait renouveler notre vue du développement durable, et me poussèrent à fonder ICOD à 20 km d’Ulubéria et quatre de Bélari.

Notre plus petite ONG, ICOD a été pensée en 1995 et est née en 2004. Inutile de s’étendre sur celle dont cette chronique parle sans cesse depuis sept ans. Avec ses deux cents pensionnaires des deux sexes (orphelins, handicapés physiques, mentaux, sourds, muets, aveugles, nouveau-nés, vieillards, tous peu ou prou abandonnés) et ses 7000 bénéficiaires en détresse, inutile de la comparer avec les autres. Volontairement, tous les responsables des six ONG qui l’ont proposée se sont écartés des sentiers battus. Il nous fallait passer des structures pour personnes déshéritées aux personnes elles-mêmes dont nul ne s’occupait. Ce n’était qu’une option pour nous. Pas une indication pour tous. Mais quand-même un rappel aux priorités absolues qui sont le développement pour les individus nécessiteux. Et puis, importance du nécessaire dialogue entre les religions, de travailler à l’intérieur de sa (ou ses) cultures, de réflexion étho-biologique, de chercher à établir de nouvelles relations entre hommes et femmes, êtres humains et nature, animaux et plantes, par l’harmonie avec toute la création visant à une cosmovision universelle précédée par une fondamentale fraternité planétaire. Et pour les croyants que sont la plupart des indiens, le rapport crucial avec la Réalité Ultime quel que soit le Nom que chacun/e lui donne.

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Danses d'authentiques aborigènes des jungles de Birbhum

ICOD n’en n’est qu’à ses débuts, cherche sa voie, hésite beaucoup et manque de têtes pensantes. Mais les lendemains sont prometteurs, même si on ne les voit pas encore chanter !

 

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