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13/01/2013

Réflexion sur l évolution de la société

Extrait de la dernière chronique de Gaston

Ces deux événements (viol de la jeune fille et révolte des élèves), qui de toutes façons ne sont pas limiter à Delhi ou au Bengale, ont frappés l’opinion publique qui enfin –enfin ! – se rend compte de l’influence néfaste de la globalisation par TV-Internet-cinéma débridé interposés (1600 films par an en Inde !). Oh, je sais, je suis un vieil homme qui traditionnellement représente ceux qui sont contre les nouveautés. Mais je ne le suis pas. Plus important, je suis un ‘père de famille nombreuse’ qui voit chaque jour les dégâts réels ou possibles, doublé d’un travailleur social en contact permanent avec quelques dizaines d'associations s’occupant de tous les cas sociaux possibles et imaginables.

Et bien, je l’avoue, nous sommes nous-mêmes fort démunis devant ces phénomènes de société qui rabaissent si rapidement le niveau de la culture qu’on se demande si elle sert encore à quelque chose, après cinq mille ans de réussite, puisque notre pays est la seule civilisation qui ait survécut presque intacte. La Chine elle-même s’est effondrée en tant que culture propre. En plus de tous mes amis d’ici, j’ai l’avantage important d’avoir vu de près il y a…50 ans, les premiers ravages de la société de consommation, et d’être en lien avec d’autres amis qui essayent aujourd’hui encore d’y porter remède en Europe ou, en moindre proportion, en Amérique. Il n’y a certes pas le feu, mais il est certain qu’il couve pas mal sous la cendre en certains pays. Les volcans assoupis sont des merveilles de la nature, mais lorsqu’ils se réveillent, cela fait mal. Il nous faut nous y attendre, mais sans s’affoler. Je reste optimisme dans la mesure où des millions de gens sont conscients des dangers, et d’autres millions essayent de mettre leur pierre au barrage qui pourrait enrayer le fléau attendu. Barrage moral, comme d’ailleurs la pierre, ce qui n’en diminue en rien l’efficacité.

 

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